Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

conseil municipal - Page 71

  • VANVES A ADHERE A L’OBSERVATOIRE DU BRUIT MAIS SANS REGLER LA QUESTON DES MESURES ANTI BRUIT

    La ville de Vanves comme GPSO a adhéré à l’observatoire du Bruit Ferroviaire de Vanves/Malakoff dans le cadre du projet d’aménagement de l’avant-gare de Paris Montparnasse. Rien à voir avec la longue et difficile gestion et réalisation des mesures anti-bruit  (doubles vitrages, murs anti-bruit) entre Vanves et Malakoff sur la partie de la ligne entre la gare de Vanves-Malakoff et le pont du Clos Montholon. Cet observatoire s’inscrit dans le cadre du développement du réseau à grande vitesse sur l’ouest et le sud ouest de la France à l’horizon 2017 avec la ligne nouvelle Sud Europe Atlantique (SEA) depuis Tours vers Bordeaux, la ligne nouvelle Bretagne Pays de Loire (BPL) depuis l’Ouest du Mans vers Rennes. SNCF Réseau prévoit d’aménager le plan de voies sans modification d’emprise, ni ouvrage de génie civil. Une enquête publique avait été réalisée entre le 15 juin et le 15 Juillet 2014 qui avait fait ressortir des préoccupations fortes des riverains quant aux nuisances acoustiques liées au bruit ferroviaire. D’où la mise en place de cet observatoire du bruit qui sera présidé par un élu – Vanves sera représenté par 2 élus, 2 membres du CESEV, 2 membres du Conseil de quartier du Centre-Saint Remy  - afin d’oeuvrer à l’information des riverains et à la bonne application des mesures prises pour la diminution des nuisances sonores. Ce qui avait fait réagir Boris Amoroz (FG/PC) lors du conseil municipal du 30  Septembre dernier…

    « Nous ne pouvons que nous en  féliciter mais,  nous ne pouvons que faire le lien avec les autres problèmes de bruit ferroviaire que nous connaissons sur Vanves, sur le réseau Paris-Chartres (réseau de banlieue), qui ne sera pas concerné par cet observatoire. Cependant, il est fort à craindre que les résultats liés à cet observatoire soient bien maigres. Dans le contexte actuel de casse du système ferroviaire, les moyens et budgets liés aux travaux d’infrastructure et de maintenance, tant légère que lourde, sont réduits à peau de chagrin » a-t-il réagi en revenant sur les multiples facettes de ce casse du ferroviaire. « Comme je vous l’avais expliqué au conseil municipal  de mai 2015, cette casse du ferroviaire a de multiples facettes : Énorme baisse du fret ferroviaire, ce qui est en contradiction avec les réductions de polluants, dont nous venons de parler lors de la délibération sur la station GNV, Augmentation des tarifs voyageurs et fermeture des agences, donc celle de Vanves, fermeture pour laquelle M.le maire a dit amen. Et donc une absence d’investissements et de maintenance de l’infrastructure, dont l’accident de Bretigny-sur-Orge ou nos problèmes de bruit ferroviaire sont différentes facettes.Et pendant ce temps-là, le gouvernement clame « COP21 ! COP21 ! », mais détruit le système ferroviaire français, avec le soutien du lobby routier et des partisans de la destruction du service public. Il n’abuse personne »..-  « Ce n’est qu’un observatoire ! Il permet de suivre ce que va faire la SNCF. On est peu concerné par rapport à Malakoff qui l’est plus que nous, car les voies TGV passent sur son territoire » a répondu Pascal Vertanessian (UDI), maire adjoint.

  • VANVES DANS LE CREUX DE L’OREILLE

    VIDEOPROTECTION : A l’occasion de la Commission Permanente du Conseil Régional, Bernard Gauducheau a défendu face aux écologistes et aux mélenchonistes la vidéoprotection devant les lycées qu’ils remettaient en cause par pure idéologie en expliquant qu’elle ne servait pas à grand chose, ni à améliorer la situation. « Votre posture idéologique est dépassée. Nous avons un lycée (professionnel) dans ma commune avec de fréquents incidents devant son entrée, d’actes d’incivilités ou violents… La mise en place d’une caméra a complétement transformée les choses. Elle a eu un caractère dissuasif. Et les problèmes ne se sont pas déplacés, mais ont disparus ».  Ces propos  devraient réjouir certains vanvéens et ex-élus qui ont dû se battre avec lui pour développer la vidéoprotection urbaine dans notre commune.

    SOUTIEN SCOLAIRE : A l’occasion du dernier conseil municipal, Valérie Mathey (PS) les raisons pour lesquelles l’activité de soutien scolaire aux collégiens gérée par l’ESCAL avait été supprimée . « La disparition, sans aucune information, du soutien scolaire adapté à chacun à un coût raisonnable pour les familles est incompréhensible et ne peut en aucun cas se justifier par des contraintes budgétaires liées, comme vous ne cessez plus de le répéter, aux baisses des dotations de l'Etat. Il s'agit là, comme celui de la suppression de la gratuité des N.A.P, d'un choix politique d'autant plus surprenant que dans votre programme des municipales vous souhaitiez lutter contre l'échec scolaire en créant une cellule de veille éducative afin de coordonner l'engagement des acteurs éducatifs (médiateurs, éducateurs, enseignants...) qui n’existe pas » a-t-elle déclaré en se référant aux fédérations de parents d'élèves qui vous demandant de rétablir au plus vite ce soutien. « Vu le contexte financier actuel, le dispositif ne donnait pas satisfaction. Ils ne s’adressaient pas aux jeunes qui en avaient vraiment besoin. Un nouveau dispositif sera mis en place » a assuré J.Coste maire adjoint aux écoles.

  • UNE NOUVELLE RESIDENCE HOTELIERE A LA PLACE DE L’ANCIEN BATRIMENT DU CONSERVATOIRE DE VANVES

    Le petit pavillon et le bâtiment de la rue Guy mocquet qui accueillaient le conservatoire  de musique de Vanves devraient être détruit et remplacé par une résidence hôtelière et des logements. 3000 m2 de plancher sont constructibles sur ce site de 989 m2, avec des bâtiments R+3 ou R+4. Le maire a parlé d’un immeuble semblable à celui de la poste place de l’insurrection, avec des logements dans les étages supérieurs et des locaux au rez-de-chassée (activités ou commerces ou équipements publics). Pour organiser cette mutation foncière, la commune a souhaité bénéficiée de l’expertise de Seine Ouest Aménagement qui fait l’objet d’un contrat qui a été avalisé par le Conseil Municipal du 30 Septembre dernier 

    Evidemment, Anne Laure Mondon (PS)  n’a pas manqué de rappeler la promesse faire lors de la campagne des élections municipales de 2014 d’y construire la médiathéque ou la bibliothèque du futur. « Elle  est toujours d’actualité et en projet. On avait l’idée de l’installer là » a reconnu Pascal Vertanessian (UDI, maire adjoint à l’urbanisme, repris par Bernard Gauducheau (UDI) qui a rappelé que dans le programme de sa liste il est seulement indiqué « moderniser les équipements publics. Il n’était pas indiqué que c’était prévu à la place du conservatoire. On en a parlé. Mais on ne savait pas ce qu’il en serait au niveau des finances locales. Vu le contexte, on peut se réjouir d’avoir mener à terme le chantier du conservatoire sans retard durant une période où on pouvait encore l’envisager et le faire ». Tout en laissant entendre que ce n’est plus le cas.

    Boris Amoroz (FdeG) a rappelé que le FG avait fait du logement une priorité durant cette campagne  « La situation l’exige, les prix augmentent sans cesse sur Vanves tant à la location qu’à la vente. Les nouveaux logements privés sont inaccessibles à la plupart des Vanvéens et des salariés. Ouvriers et employés quittent progressivement la ville » a-t-il constaté en demandant « d’augmenter et non simplement de maintenir la part de logements sociaux, de  combattre la spéculation immobilière afin de faciliter l’accession, en établissant, avec les promoteurs, un encadrement des prix comme dans d’autres villes de la banlieue parisienne qui font face aux mêmes difficultés. Au lieu de cela, vous vendez des terrains publics à des promoteurs immobiliers, en les priant de respecter le minimum de HLM.  Nous ne pouvons pas laisser la loi du marché évincer les familles populaires ou aux revenus moyens de notre ville. J'en suis réduit à me demander quel jour vous allez proposer la vente de la maison commune en laquelle nous nous réunissons ce soir, et du square environnant, pour faire un quelconque R+5 à 100 00 euros le mètre carré ».